Bagneux, solidaire aussi avec la planète !
Tribunes
Tribune des élu/es Europe Ecologie-Les Verts parue dans Bagneux Info, octobre 2015
Personne aujourd'hui ne peut ignorer que les pesticides et herbicides répandus sur les trottoirs des villes ou les espaces verts sont dangereux pour la santé. A Bagneux nous n'en utilisons plus sauf dans le cimetière communal, comme encore trop de villes.
Personne n’ignore que l'air en ville est vicié par les moteurs diesels, mais pas seulement : les particules proviennent aussi des frottements des pneus sur les revêtements des chaussées. Les arbres absorbent cette pollution atmosphérique et le CO2, rafraîchissent nos rues et permettent aux oiseaux de vivre en ville.
La première raison de la protection de la nature en ville est donc de respecter les humains qui y vivent, les enfants dans les poussettes...
Mais il y a aussi d’autres raisons fondamentales. La diversité des espèces a chuté de près d’un tiers en 35 ans… C’est un péril aussi important pour les humains que le réchauffement climatique. En 2011, la moitié de la population mondiale vivait dans les villes… D’ici 2030, l’espace urbain aura triplé ! Dans notre univers urbanisé, la diminution de plantes différentes, et avec elle la diminution de la diversité de la petite faune (insectes, abeilles, oiseaux…), finiront par les faire disparaître.
Nous devons garder de la pleine terre en ville, autant qu’il est possible, et créer des trames vertes et bleues, pour permettre la circulation des espèces qui maintient la diversité génétique, absolument nécessaire à leur survie.
Cultiver bio, partout où l’on peut jardiner, est aussi un moyen de faire vivre la nature dans la ville, et de se nourrir de bons fruits et légumes – sans pesticides – et moins chers ! Et de saluer son voisin, ce qui n'est pas rien !
Pascale Méker
Adjointe au maire
Groupe Europe Ecologie-Les Verts
Personne n’ignore que l'air en ville est vicié par les moteurs diesels, mais pas seulement : les particules proviennent aussi des frottements des pneus sur les revêtements des chaussées. Les arbres absorbent cette pollution atmosphérique et le CO2, rafraîchissent nos rues et permettent aux oiseaux de vivre en ville.
La première raison de la protection de la nature en ville est donc de respecter les humains qui y vivent, les enfants dans les poussettes...
Mais il y a aussi d’autres raisons fondamentales. La diversité des espèces a chuté de près d’un tiers en 35 ans… C’est un péril aussi important pour les humains que le réchauffement climatique. En 2011, la moitié de la population mondiale vivait dans les villes… D’ici 2030, l’espace urbain aura triplé ! Dans notre univers urbanisé, la diminution de plantes différentes, et avec elle la diminution de la diversité de la petite faune (insectes, abeilles, oiseaux…), finiront par les faire disparaître.
Nous devons garder de la pleine terre en ville, autant qu’il est possible, et créer des trames vertes et bleues, pour permettre la circulation des espèces qui maintient la diversité génétique, absolument nécessaire à leur survie.
Cultiver bio, partout où l’on peut jardiner, est aussi un moyen de faire vivre la nature dans la ville, et de se nourrir de bons fruits et légumes – sans pesticides – et moins chers ! Et de saluer son voisin, ce qui n'est pas rien !
Pascale Méker
Adjointe au maire
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