Le budget municipal est comme ce fil qui fut, dans l’Antiquité grecque, donné, par Ariane à Thésée, afin que celui-ci puisse se retrouver dans un labyrinthe… . Les mois, les semaines, les années, avec leur cortège d’actions de dépenses et de recettes, passent. Il faut un « cadrage », un sens –un fil d’Ariane - qui guide la vision politique de la ville.
C’est bien le rôle du budget établi chaque année.
A Bagneux, nous faisons l’effort de le voter en conseil municipal, en début d’année et pas vers le mois d’avril, comme cela se fait parfois dans certaines villes, car il est difficile de donner une visibilité annuelle à un budget, s’il est voté trois mois après le début de l’année…

Par ailleurs, la présentation de notre budget est très claire : un effort de pédagogie est fait. C’est aussi un effort démocratique. Il est important que le budget de la ville soit accessible, pour les citoyenNEs, sans qu’ils aient une formation spécifique… Il est important que ses lignes directrices soient explicitées clairement. Ensuite, bien sûr, on peut être plus ou moins en accord avec les choix exprimés, mais les intentions sont transformées en actions, et chacun et chacune peut le vérifier à travers le budget.
Cette année, celui-ci mettra une nouvelle fois en avant l’enfance et la jeunesse, avec par exemple, l’engagement des crédits d’investissement pour la construction de la crèche Victor Hugo, première étape du futur écoquartier du même nom. Des crédits sont également alloués, comme chaque année, à la rénovation thermique des écoles, sans oublier les crédits destinés à la mise en œuvre de la géothermie dans la ville dont les travaux commenceront cette année.
Le tout dans un cadre contraint par la diminution des subventions de l’Etat accordées aux collectivités territoriales.

Pascale Méker
Conseillère municipale déléguée
Groupe Europe Ecologie Les Verts.