Bagneux, solidaire aussi avec la planète !
Conseil municipal
Texte de l'intervention, en attendant le texte officiel du PV de ce conseil
Madame le Maire,
Cher-e-s collègues,
Mesdames et Messieurs,
Ce soir, j'ai du mal à me concentrer sur ce budget, que l'équipe municipale a longuement et bien travaillé collectivement...Un grand merci à toutes les personnes de l'administration qui l'ont préparé.
Nous sommes solidaires de sa construction rigoureuse dans une époque très dure.
L'augmentation de la taxe d'habitation et de la taxe foncière est une décision importante. Et nous avons souhaité qu'elle soit la moins importante possible, la mieux supportable possible.
La solidarité effectivement a aussi ses limites quand elle pèse trop sur les épaules, par exemple effectivement, des retraités ;
Monsieur Martin parle de taxer lourdement les balnéolais : ce n'est pas exactement le terme de mise par rapport au choix qui nous est proposé ce soir.
Notre groupe est plus que jamais persuadé que l'austérité fait de la pauvreté de millions de personnes la variable d'ajustement d'un ordre économique qui serait immuable, sous peine de cataclysme, de ruine...
Mais nous y sommes !
Nous sommes en terme d'urgence environnementale, face au réchauffement climatique, face à l'épuisement des richesses, face aux pollutions de toutes sortes, qui touchent, vous l'aurez remarquez, toujours les plus pauvres ici où plus encore à l'autre bout du monde.
Et nous savons que notre modèle dominant ultra libéral nous conduit dans le mur, y compris en ce qui concerne la société humaine.
Je crois qu'ici dans cette assemblée finalement, nous sommes tous d'accord...sur ce point : la misère, le manque d'argent, l'absence de travail partagé est le meilleur moyen de faire le lit de toutes les cruautés !
En ce 27 janvier, soixante-dixième anniversaire de la libération d’Auschwitz, il me revient aussi que bien des bourreaux nazis étaient de fins mélomanes éduqués, élégants portant sur eux tous les atours de la beauté conventionnelle de l'époque, et certains mêmes engagés dans des démarches de respect de la nature, que l'on pourrait qualifier d'écologistes.
Alors la richesse ou la pauvreté, l’aspect physique, importe peu quand il s'agit de cacher un cœur malheureusement perverti par la barbarie. Ne l'oublions jamais ! Pardon pour cette banalité. Mais il est si facile de céder à la peur ! Au point d'en oublier l'évidence.
Le mal profond, c'est la cruauté, l'obscurité qui noie les esprits en se travestissant dans on ne sait quelle croyance qu'elle vient envahir comme un poison puissant.
Lucidité perdue de l'Humanité qui se détruit elle-même, au nom même des principes qu'elle avait mis en place pour le respect de cette vie...
Devant ces vagues ancestrales de cruauté, notre seul point de repère, c'est le respect de la vie d'autrui, la tolérance.
La dignité de la vie est notre bien commun. Celui qui unit nos sourires et nos cœurs.
La cruauté nous fait, nous, sœurs et frères et humains, ensemble toujours et partout, verser des larmes sur la douleur incommensurable du malheur et du sang qui jaillit.
Comment oublier la douceur de vivre à ce point-là ? Quelle perversion nous envahit-elle ?
Et ce soir, je me demande pourquoi je suis ici,
Je suis là, pour participer à ce Conseil humaniste, responsable, quelques soient nos orientations politiques individuelles. Parce que toutes et tous nous souhaitons faire de notre mieux, donner de notre temps pour la paix !
De droite ou de gauche, ici, je sais que nous cherchons sincèrement : comment faire pour partager plus équitablement les richesses dans une ville que nous voulons plus juste et équilibrée. Comme le dit souvent Madame le Maire, pour que la vie y soit plus douce au plus grand nombre.
Pour revenir au budget...
Vous savez que mon groupe souhaite toujours plus d'attention à l'environnement ; à la qualité de l'espace public et c'est aujourd'hui, sans aucun doute, également une question sociale.
Toujours plus d'attention aux solutions innovantes qui nous permettrons réellement, au-delà des mots, de construire la « ville en transition » pour laquelle aujourd'hui nous nous engageons fortement. Malgré la crise qui secoue notre pays.
En termes d'aménagement urbain : avec les bons choix qui permettront de laisser la place à une ville où l'on pourra respirer dans 30 ans...Avec les bons choix qui nous permettrons de gérer au mieux nos investissements dans cette période, où nous sommes beaucoup trop contraints aux économies. Mais dépenser beaucoup, n'est pas forcément le gage d'un bon investissement. L'avenir est aux solutions économes en énergies, aussi pendant la construction et les mieux dimensionnées à nos projets d'investissements.
En termes de solidarité, avec une politique de services publics peut-être moins centralisés, mais plus incitatifs...
Un territoire peut être une véritable pépinière...Tous les outils de l'économie sociale et solidaire sont là.
Les SCOP et les Sociétés Coopératives d'Intérêt Collectif (SCIC) sont aujourd’hui plus de 400 en France dans lesquelles une collectivité territoriale participe au capital pour impulser...
Des coopératives ou des SCIC qui portent des coopératives d'activités et d'emploi, entreprises multi-activités dont le rôle est de rassembler pour accompagner des porteurs de projets.
Aujourd’hui, il faut tout faire pour sortir l'initiative, l'entreprise, du secteur marchand classique trop abandonné au seul profit.
Entre le tout ou rien, il y a de l'espace pour de l'innovation en terme de création d'emplois locaux.
Et puis il a la création d'une monnaie locale et complémentaire qui figue au programme de notre équipe municipale, et pour laquelle nous nous sommes engagés. J'espère bien qu'en 2015, nous aurons l'occasion de commencer sérieusement à y travailler.
C'est maintenant ! Qu'il faut innover. Changer nos habitudes. Secouer nos pensées habituelles. Explorer de nouvelles pistes.
Faire ensemble, travailler ensemble, construire ensemble est certainement le seul médicament que l'humanité connaît pour savoir vivre, ensemble, en paix !
Pascale Méker,
Présidente du groupe EELV,
Madame le Maire,
Cher-e-s collègues,
Mesdames et Messieurs,
Ce soir, j'ai du mal à me concentrer sur ce budget, que l'équipe municipale a longuement et bien travaillé collectivement...Un grand merci à toutes les personnes de l'administration qui l'ont préparé.
Nous sommes solidaires de sa construction rigoureuse dans une époque très dure.
L'augmentation de la taxe d'habitation et de la taxe foncière est une décision importante. Et nous avons souhaité qu'elle soit la moins importante possible, la mieux supportable possible.
La solidarité effectivement a aussi ses limites quand elle pèse trop sur les épaules, par exemple effectivement, des retraités ;
Monsieur Martin parle de taxer lourdement les balnéolais : ce n'est pas exactement le terme de mise par rapport au choix qui nous est proposé ce soir.
Notre groupe est plus que jamais persuadé que l'austérité fait de la pauvreté de millions de personnes la variable d'ajustement d'un ordre économique qui serait immuable, sous peine de cataclysme, de ruine...
Mais nous y sommes !
Nous sommes en terme d'urgence environnementale, face au réchauffement climatique, face à l'épuisement des richesses, face aux pollutions de toutes sortes, qui touchent, vous l'aurez remarquez, toujours les plus pauvres ici où plus encore à l'autre bout du monde.
Et nous savons que notre modèle dominant ultra libéral nous conduit dans le mur, y compris en ce qui concerne la société humaine.
Je crois qu'ici dans cette assemblée finalement, nous sommes tous d'accord...sur ce point : la misère, le manque d'argent, l'absence de travail partagé est le meilleur moyen de faire le lit de toutes les cruautés !
En ce 27 janvier, soixante-dixième anniversaire de la libération d’Auschwitz, il me revient aussi que bien des bourreaux nazis étaient de fins mélomanes éduqués, élégants portant sur eux tous les atours de la beauté conventionnelle de l'époque, et certains mêmes engagés dans des démarches de respect de la nature, que l'on pourrait qualifier d'écologistes.
Alors la richesse ou la pauvreté, l’aspect physique, importe peu quand il s'agit de cacher un cœur malheureusement perverti par la barbarie. Ne l'oublions jamais ! Pardon pour cette banalité. Mais il est si facile de céder à la peur ! Au point d'en oublier l'évidence.
Le mal profond, c'est la cruauté, l'obscurité qui noie les esprits en se travestissant dans on ne sait quelle croyance qu'elle vient envahir comme un poison puissant.
Lucidité perdue de l'Humanité qui se détruit elle-même, au nom même des principes qu'elle avait mis en place pour le respect de cette vie...
Devant ces vagues ancestrales de cruauté, notre seul point de repère, c'est le respect de la vie d'autrui, la tolérance.
La dignité de la vie est notre bien commun. Celui qui unit nos sourires et nos cœurs.
La cruauté nous fait, nous, sœurs et frères et humains, ensemble toujours et partout, verser des larmes sur la douleur incommensurable du malheur et du sang qui jaillit.
Comment oublier la douceur de vivre à ce point-là ? Quelle perversion nous envahit-elle ?
Et ce soir, je me demande pourquoi je suis ici,
Je suis là, pour participer à ce Conseil humaniste, responsable, quelques soient nos orientations politiques individuelles. Parce que toutes et tous nous souhaitons faire de notre mieux, donner de notre temps pour la paix !
De droite ou de gauche, ici, je sais que nous cherchons sincèrement : comment faire pour partager plus équitablement les richesses dans une ville que nous voulons plus juste et équilibrée. Comme le dit souvent Madame le Maire, pour que la vie y soit plus douce au plus grand nombre.
Pour revenir au budget...
Vous savez que mon groupe souhaite toujours plus d'attention à l'environnement ; à la qualité de l'espace public et c'est aujourd'hui, sans aucun doute, également une question sociale.
Toujours plus d'attention aux solutions innovantes qui nous permettrons réellement, au-delà des mots, de construire la « ville en transition » pour laquelle aujourd'hui nous nous engageons fortement. Malgré la crise qui secoue notre pays.
En termes d'aménagement urbain : avec les bons choix qui permettront de laisser la place à une ville où l'on pourra respirer dans 30 ans...Avec les bons choix qui nous permettrons de gérer au mieux nos investissements dans cette période, où nous sommes beaucoup trop contraints aux économies. Mais dépenser beaucoup, n'est pas forcément le gage d'un bon investissement. L'avenir est aux solutions économes en énergies, aussi pendant la construction et les mieux dimensionnées à nos projets d'investissements.
En termes de solidarité, avec une politique de services publics peut-être moins centralisés, mais plus incitatifs...
Un territoire peut être une véritable pépinière...Tous les outils de l'économie sociale et solidaire sont là.
Les SCOP et les Sociétés Coopératives d'Intérêt Collectif (SCIC) sont aujourd’hui plus de 400 en France dans lesquelles une collectivité territoriale participe au capital pour impulser...
Des coopératives ou des SCIC qui portent des coopératives d'activités et d'emploi, entreprises multi-activités dont le rôle est de rassembler pour accompagner des porteurs de projets.
Aujourd’hui, il faut tout faire pour sortir l'initiative, l'entreprise, du secteur marchand classique trop abandonné au seul profit.
Entre le tout ou rien, il y a de l'espace pour de l'innovation en terme de création d'emplois locaux.
Et puis il a la création d'une monnaie locale et complémentaire qui figue au programme de notre équipe municipale, et pour laquelle nous nous sommes engagés. J'espère bien qu'en 2015, nous aurons l'occasion de commencer sérieusement à y travailler.
C'est maintenant ! Qu'il faut innover. Changer nos habitudes. Secouer nos pensées habituelles. Explorer de nouvelles pistes.
Faire ensemble, travailler ensemble, construire ensemble est certainement le seul médicament que l'humanité connaît pour savoir vivre, ensemble, en paix !
Pascale Méker,
Présidente du groupe EELV,
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