Bagneux, solidaire aussi avec la planète !
Prononcé par Vanessa Jérome, Présidente du groupe Les Verts
Madame la Présidente,
Madame et Messieurs les Vice présidents,
Chers collègues,
Mesdames, Messieurs,
Nous sommes réunis ce soir pour débattre des orientations générales du budget 2009 dans un contexte économique et social bien dramatique.
Le gouvernement de Nicolas Sarkozy mène en effet sans vergogne depuis son élection une politique on ne peut plus claire, une politique de riche, pour les riches. Une politique pour les nantis de naissance, les affairistes sans scrupules, qui font leurs plus values sur le dos d’hommes et de femmes au travail. En moins de deux ans, le président de la République a augmenté son salaire de 140%, drainé les richesses vers les déjà riches à coup de cadeaux fiscaux, démantelé le service public audiovisuel au profit de ses petits camarades magnats des médias, tué la production culturelle, laminé les services publics de santé et d’éducation et j’en passe, la liste est longue, et vous la connaissez. Le projet de Nicolas Sarkozy est clair : que les riches soient toujours plus riches, que les affairistes fassent toujours plus d’affaires, et que les autres plongent dans la misère. Enfin, pas tout à fait. On saura toujours leur distribuer à temps un peu de RSA pour qu’ils consomment encore un peu de ce que les riches leur vendent, pour faire tourner la machine. Et pour mener à bien son projet, Nicolas Sarkozy a bien compris qu’il fallait dans le même temps éradiquer tout ce qui pense et tout ce qui lutte dans ce pays. On raille les partenaires sociaux, on surveille les militants, on étrangle les universitaires. Aujourd’hui en France, c’est « silence on tue », ou plutôt, « restez devant la télé, on prend le pognon » ! Warren Buffet, symbole mondial du monde rêvé de Nicolas Sarkozy, le disait encore récemment sans ambages : « la guerre des classes à bien lieu, et nous sommes en train de la gagner ! ».
Pendant ce temps, les crises se conjuguent : croissance exponentielle des inégalités sociales, records mondiaux pour les prix du pétrole, de l’or, de nombreux métaux, de produits alimentaires... mais aussi records de températures, développement des catastrophes « naturelles », disparition accélérée et irréversible d’espèces animales ou végétales. Tous ces records apparemment singuliers s’inscrivent dans des temporalités différentes, non forcement liées causalement, mais leur conjonction est dangereuse.
Et on les traite à l’ancienne. Renflouement des banques sans contrepartie, relance keynésienne à coups de « je consomme n’importe quoi pourvu que ça fasse du PIB », hausse des prélèvements discriminatoires, un vrai bonheur ! Tout ceci joué dans le cadre d’une véritable « Anthropophagie structurelle » entre les pays riches et les pays dits pauvres, entretenue par des lois créées uniquement pour favoriser le profit du marché. Oui, le profit, valeur cannibale qui a fini par manger le monde qui s’écroule aujourd’hui devant nous, mais auquel on ne renonce en rien ! Alors qu’il y a tant de pistes à explorer pour vivre mieux sur cette planète, sans occulter le progrès scientifique – contrairement à ce que ricanent certains - mais un vrai changement essentiel, avec la découverte d’un autre marché, ouvert sur des valeurs bien différentes du seul profit, et tout aussi rentable comme on dit, pour le bien vivre de nos concitoyennes et concitoyens.
Et nous, collectivités territoriales, que faisons-nous dans tout cela ? Eh bien mes chers collègues, on écope ! Nous serons bientôt privés de l’essentiel de nos ressources, et notamment de la taxe professionnelle. Elle sera remplacée oui mais par quoi ? mystère ! Nous serons accusés de taxer les habitants et entreprises de nos territoires plus que de raison, sommés de bafouiller quelque chose pour justifier de l’état déliquescent de nos services à nos populations. Nous n’en sommes pas là me direz-vous. Peut-être. Pas encore. Mais l’incertitude qui pèse déjà sur nos ressources n’incite pas à définir une politique ambitieuse d’investissements.
Malgré tout, Sud de Seine continue cette année encore à s’engager à développer les services aux populations et aux acteurs économiques dont notre territoire a besoin.
Le groupe des Verts tiendra plus que jamais dans ce contexte à ce que les investissements réalisés le soient en considérant comme prioritaires les objectifs sociaux de création d’emplois dignes, et les objectifs écologiques de préservation des ressources et de réductions de coûts de fonctionnement, à commencer par ceux induits par les dépenses d’eau, de carburant et d’énergie.
La rénovation / reconstruction des piscines de l’agglomération ainsi que les travaux de rénovation des logements dans le cadre de la convention avec le PACT-ARIM seront, nous l’espérons, l’occasion de prouver notre engagement en la matière et de mettre en pratique la conviction que l’écologie, ça ne coûte pas, ça rapporte !
En matière de transports, le groupe des Verts propose de réaliser un bilan d’étape des bus de proximité afin d’évaluer leur intérêt en prenant en compte la fréquentation de ceux-ci, leur coût et leur impact écologique. Ceci devra permettre d’envisager si nécessaire une meilleure organisation de leur circulation ou la mise en place de solutions alternatives.
La subvention à la RATP pour la ligne 391 ne nous semble par ailleurs plus pertinente.
Quant au dispositif Autolib, nous rappelons nos réserves en l’absence de certaines informations complémentaires relatives à la fiabilité et au coût du service, d’autant que le bilan écologique de ce dispositif semble tout à fait incertain.
Les mesures reconduites et engagées au titre du développement économique nous semblent tout à la fois pertinentes et efficaces. La prise en compte des spécificités des porteurs de projets de notre territoire et la volonté de mettre l’accent sur les moyennes entreprises, tout en entretenant les liens qui nous unissent déjà aux entreprises grands comptes nous semblent aller dans le bon sens. Si nous regretterons toujours les comportements opportunistes et incontrôlés de certains acteurs, nous accorderons notre entier soutien aux initiatives qui permettent d’aller dans le sens d’une politique territorialisée de transformation sociale et écologique et dans le sens, d’une substitution de la logique concurrentielle de l’économie marchande par celle coopérative de l’économie sociale et solidaire. L’économie sociale et solidaire, ah ! en général, ça vous fait rire. Peut-être pas pour très longtemps, parce que pendant que Renault et Peugeot licencient, la MACIF, Biocoop et les opticiens ATOL recrutent ! Une politique de communication forte à Sud de Seine permettant d’attirer les entrepreneurs engagés dans ce type de démarche novatrice et solidaire nous semble indispensable. Et nous serons ravis, pour ces entrepreneurs là, de concourir à améliorer l’offre de services. Bref, une éco interco ne peut être crédible que si elle s’engage fermement dans les éco activités !
Nous saluons également dans le cadre de nos politiques en matière d’environnement et d’assainissement le partenariat qui s’engage avec la Chambre des métiers qui permettra enfin d’impliquer les artisans et les commerçants dans notre projet en matière de gestion des déchets. De gros efforts seront encore faits en ce qui concerne l’assainissement : ils sont trop souvent négligés par les collectivités car « invisibles » alors qu’ils sont indispensables. Nous nous réjouissons de la politique de Sud de Seine en la matière et soutenons les nombreux travaux urgents à réaliser. Quant à l’augmentation du taux de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères nous soulignons que, si elle se justifie en partie par la fourniture de nouveaux services, elle repose également sur la prise en compte de contraintes liées à l’incinération qui vont dans le sens d’une meilleure gestion des déchets. Les Verts, défavorables à l’incinération je le rappelle, ne peuvent que se réjouir que l’on tente au moins d’en améliorer les conditions et surtout les impacts en terme d'environnement et de santé publique. Nous rappelons toutefois que seul le déchet recyclé a de l’avenir et qu’idéalement, le bon déchet reste celui qui n'est pas produit !
Nous souhaitons enfin souligner le soutien que nous apportons à l’élaboration du projet territorial de développement durable. Nous définirons très prochainement notre stratégie à long terme. Nous espérons que notre assemblée et les assemblées municipales sauront prendre les options les plus pertinentes et les plus volontaristes en la matière, à commencer par l’insertion de clauses sociales et environnementales dans les marchés publics, et la prise en compte systématique des critères environnementaux les plus exigeants en ce qui concerne le bâti. Nous veillerons à ce que le temps où l’on éliminait systématiquement toutes les options écologiques des projets pour rester dans le cadre des enveloppes budgétaires soit révolu. Les investissements écologiques du présent sont en effet les économies de demain. De ce point de vue, la France à 25 ans d’un retard, qui se transforme aujourd’hui en irresponsabilité vis-à-vis des générations futures. Il n’y a pas de tergiversations possibles, et il incombe à Sud de Seine de bâtir l’avenir. Ici, l’inertie est peut-être le principal problème, plus encore que les contraintes économiques. Combien de temps faudra-t-il pour que l’on réalise que c’est l’innovation qui est la plus grande source de richesses ? Nous espérons également que ce projet territorial permettra d’engager une vraie réflexion sur le développement de nos villes. Car à quoi bon loger les gens si on ne sait pas dans le même temps les nourrir et accueillir leurs enfants ? A quoi bon attirer les entreprises si les salariés qu’elles emploient n’ont pas la possibilité de déjeuner sauf à refaire vingt minutes de voiture ? Il n’a de développement soutenable que celui qui permet à chacun de vivre et de travailler à la mesure de son territoire.
Madame la Présidente, si les Verts sont en accord avec les orientations budgétaires présentées, ils continueront à jouer leur rôle propositionnel, soucieux que Sud de Seine reste, en ces temps troublés, une terre accueillante pour les entrepreneurs audacieux, mais aussi pour les moins riches, pour ceux qui pensent, pour ceux qui luttent, et qui resteront, c’est désormais leur seule consolation, les majoritaires de cette terre.
Je vous remercie.
Madame et Messieurs les Vice présidents,
Chers collègues,
Mesdames, Messieurs,
Nous sommes réunis ce soir pour débattre des orientations générales du budget 2009 dans un contexte économique et social bien dramatique.
Le gouvernement de Nicolas Sarkozy mène en effet sans vergogne depuis son élection une politique on ne peut plus claire, une politique de riche, pour les riches. Une politique pour les nantis de naissance, les affairistes sans scrupules, qui font leurs plus values sur le dos d’hommes et de femmes au travail. En moins de deux ans, le président de la République a augmenté son salaire de 140%, drainé les richesses vers les déjà riches à coup de cadeaux fiscaux, démantelé le service public audiovisuel au profit de ses petits camarades magnats des médias, tué la production culturelle, laminé les services publics de santé et d’éducation et j’en passe, la liste est longue, et vous la connaissez. Le projet de Nicolas Sarkozy est clair : que les riches soient toujours plus riches, que les affairistes fassent toujours plus d’affaires, et que les autres plongent dans la misère. Enfin, pas tout à fait. On saura toujours leur distribuer à temps un peu de RSA pour qu’ils consomment encore un peu de ce que les riches leur vendent, pour faire tourner la machine. Et pour mener à bien son projet, Nicolas Sarkozy a bien compris qu’il fallait dans le même temps éradiquer tout ce qui pense et tout ce qui lutte dans ce pays. On raille les partenaires sociaux, on surveille les militants, on étrangle les universitaires. Aujourd’hui en France, c’est « silence on tue », ou plutôt, « restez devant la télé, on prend le pognon » ! Warren Buffet, symbole mondial du monde rêvé de Nicolas Sarkozy, le disait encore récemment sans ambages : « la guerre des classes à bien lieu, et nous sommes en train de la gagner ! ».
Pendant ce temps, les crises se conjuguent : croissance exponentielle des inégalités sociales, records mondiaux pour les prix du pétrole, de l’or, de nombreux métaux, de produits alimentaires... mais aussi records de températures, développement des catastrophes « naturelles », disparition accélérée et irréversible d’espèces animales ou végétales. Tous ces records apparemment singuliers s’inscrivent dans des temporalités différentes, non forcement liées causalement, mais leur conjonction est dangereuse.
Et on les traite à l’ancienne. Renflouement des banques sans contrepartie, relance keynésienne à coups de « je consomme n’importe quoi pourvu que ça fasse du PIB », hausse des prélèvements discriminatoires, un vrai bonheur ! Tout ceci joué dans le cadre d’une véritable « Anthropophagie structurelle » entre les pays riches et les pays dits pauvres, entretenue par des lois créées uniquement pour favoriser le profit du marché. Oui, le profit, valeur cannibale qui a fini par manger le monde qui s’écroule aujourd’hui devant nous, mais auquel on ne renonce en rien ! Alors qu’il y a tant de pistes à explorer pour vivre mieux sur cette planète, sans occulter le progrès scientifique – contrairement à ce que ricanent certains - mais un vrai changement essentiel, avec la découverte d’un autre marché, ouvert sur des valeurs bien différentes du seul profit, et tout aussi rentable comme on dit, pour le bien vivre de nos concitoyennes et concitoyens.
Et nous, collectivités territoriales, que faisons-nous dans tout cela ? Eh bien mes chers collègues, on écope ! Nous serons bientôt privés de l’essentiel de nos ressources, et notamment de la taxe professionnelle. Elle sera remplacée oui mais par quoi ? mystère ! Nous serons accusés de taxer les habitants et entreprises de nos territoires plus que de raison, sommés de bafouiller quelque chose pour justifier de l’état déliquescent de nos services à nos populations. Nous n’en sommes pas là me direz-vous. Peut-être. Pas encore. Mais l’incertitude qui pèse déjà sur nos ressources n’incite pas à définir une politique ambitieuse d’investissements.
Malgré tout, Sud de Seine continue cette année encore à s’engager à développer les services aux populations et aux acteurs économiques dont notre territoire a besoin.
Le groupe des Verts tiendra plus que jamais dans ce contexte à ce que les investissements réalisés le soient en considérant comme prioritaires les objectifs sociaux de création d’emplois dignes, et les objectifs écologiques de préservation des ressources et de réductions de coûts de fonctionnement, à commencer par ceux induits par les dépenses d’eau, de carburant et d’énergie.
La rénovation / reconstruction des piscines de l’agglomération ainsi que les travaux de rénovation des logements dans le cadre de la convention avec le PACT-ARIM seront, nous l’espérons, l’occasion de prouver notre engagement en la matière et de mettre en pratique la conviction que l’écologie, ça ne coûte pas, ça rapporte !
En matière de transports, le groupe des Verts propose de réaliser un bilan d’étape des bus de proximité afin d’évaluer leur intérêt en prenant en compte la fréquentation de ceux-ci, leur coût et leur impact écologique. Ceci devra permettre d’envisager si nécessaire une meilleure organisation de leur circulation ou la mise en place de solutions alternatives.
La subvention à la RATP pour la ligne 391 ne nous semble par ailleurs plus pertinente.
Quant au dispositif Autolib, nous rappelons nos réserves en l’absence de certaines informations complémentaires relatives à la fiabilité et au coût du service, d’autant que le bilan écologique de ce dispositif semble tout à fait incertain.
Les mesures reconduites et engagées au titre du développement économique nous semblent tout à la fois pertinentes et efficaces. La prise en compte des spécificités des porteurs de projets de notre territoire et la volonté de mettre l’accent sur les moyennes entreprises, tout en entretenant les liens qui nous unissent déjà aux entreprises grands comptes nous semblent aller dans le bon sens. Si nous regretterons toujours les comportements opportunistes et incontrôlés de certains acteurs, nous accorderons notre entier soutien aux initiatives qui permettent d’aller dans le sens d’une politique territorialisée de transformation sociale et écologique et dans le sens, d’une substitution de la logique concurrentielle de l’économie marchande par celle coopérative de l’économie sociale et solidaire. L’économie sociale et solidaire, ah ! en général, ça vous fait rire. Peut-être pas pour très longtemps, parce que pendant que Renault et Peugeot licencient, la MACIF, Biocoop et les opticiens ATOL recrutent ! Une politique de communication forte à Sud de Seine permettant d’attirer les entrepreneurs engagés dans ce type de démarche novatrice et solidaire nous semble indispensable. Et nous serons ravis, pour ces entrepreneurs là, de concourir à améliorer l’offre de services. Bref, une éco interco ne peut être crédible que si elle s’engage fermement dans les éco activités !
Nous saluons également dans le cadre de nos politiques en matière d’environnement et d’assainissement le partenariat qui s’engage avec la Chambre des métiers qui permettra enfin d’impliquer les artisans et les commerçants dans notre projet en matière de gestion des déchets. De gros efforts seront encore faits en ce qui concerne l’assainissement : ils sont trop souvent négligés par les collectivités car « invisibles » alors qu’ils sont indispensables. Nous nous réjouissons de la politique de Sud de Seine en la matière et soutenons les nombreux travaux urgents à réaliser. Quant à l’augmentation du taux de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères nous soulignons que, si elle se justifie en partie par la fourniture de nouveaux services, elle repose également sur la prise en compte de contraintes liées à l’incinération qui vont dans le sens d’une meilleure gestion des déchets. Les Verts, défavorables à l’incinération je le rappelle, ne peuvent que se réjouir que l’on tente au moins d’en améliorer les conditions et surtout les impacts en terme d'environnement et de santé publique. Nous rappelons toutefois que seul le déchet recyclé a de l’avenir et qu’idéalement, le bon déchet reste celui qui n'est pas produit !
Nous souhaitons enfin souligner le soutien que nous apportons à l’élaboration du projet territorial de développement durable. Nous définirons très prochainement notre stratégie à long terme. Nous espérons que notre assemblée et les assemblées municipales sauront prendre les options les plus pertinentes et les plus volontaristes en la matière, à commencer par l’insertion de clauses sociales et environnementales dans les marchés publics, et la prise en compte systématique des critères environnementaux les plus exigeants en ce qui concerne le bâti. Nous veillerons à ce que le temps où l’on éliminait systématiquement toutes les options écologiques des projets pour rester dans le cadre des enveloppes budgétaires soit révolu. Les investissements écologiques du présent sont en effet les économies de demain. De ce point de vue, la France à 25 ans d’un retard, qui se transforme aujourd’hui en irresponsabilité vis-à-vis des générations futures. Il n’y a pas de tergiversations possibles, et il incombe à Sud de Seine de bâtir l’avenir. Ici, l’inertie est peut-être le principal problème, plus encore que les contraintes économiques. Combien de temps faudra-t-il pour que l’on réalise que c’est l’innovation qui est la plus grande source de richesses ? Nous espérons également que ce projet territorial permettra d’engager une vraie réflexion sur le développement de nos villes. Car à quoi bon loger les gens si on ne sait pas dans le même temps les nourrir et accueillir leurs enfants ? A quoi bon attirer les entreprises si les salariés qu’elles emploient n’ont pas la possibilité de déjeuner sauf à refaire vingt minutes de voiture ? Il n’a de développement soutenable que celui qui permet à chacun de vivre et de travailler à la mesure de son territoire.
Madame la Présidente, si les Verts sont en accord avec les orientations budgétaires présentées, ils continueront à jouer leur rôle propositionnel, soucieux que Sud de Seine reste, en ces temps troublés, une terre accueillante pour les entrepreneurs audacieux, mais aussi pour les moins riches, pour ceux qui pensent, pour ceux qui luttent, et qui resteront, c’est désormais leur seule consolation, les majoritaires de cette terre.
Je vous remercie.
© 2007- 2024 - Groupe local Les Verts de Bagneux
Toute utilisation de documents issus de ce site doit en mentionner la source.
Mentions légales et CGU
Toute utilisation de documents issus de ce site doit en mentionner la source.
Mentions légales et CGU